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Des citations, des poèmes, des impressions, des photos
pour vous faire partager l’amour de ma région : Les CORBIERES
dans le département de l’AUDE, au Sud de la France.
Des citations, des poèmes, des impressions, des photos
pour vous faire partager l’amour de ma région : Les CORBIERES
dans le département de l’AUDE, au Sud de la France.
J’habite un petit village des Corbières où je croyais être, jusqu’à présent à l’abri de la pollution. J’adore la terre et l’air pur, donc je vivais heureuse et sereine jusqu’à ce que je remarque, depuis une dizaine d’années, une recrudescence de personnes atteintes de cette saloperie de maladie qu’on appèle CANCER. Des personnes de tous âges, mais SURTOUT des jeunes, beaucoup de jeunes, trop de jeunes… Dans un permier temps j’ai pensé à une bactérie contenue dans l’eau, puis j’ai soupçonné une bactérie dans l’air environnant. Le nuage de Tchernobyl a bien traversé le ciel du midi de la France !!!!
Etant dans une région viticole, j’ai conclu que c’était les pesticides et autres produits qui tuaient non seulement les insectes, mais également les HUMAINS !!!!
A Vincent, Thibault, Julie, Myriam… qui ne verront jamais les lendemains qui chantent.
Les hautes Corbières sont MAGNIFIQUES…. et pauvres.
C’est aussi un pays qui se meurt, où les vignes s’arrachent pour ne plus se replanter, où les oliviers ne se taillent plus et les murettes s’écroulent. La population des villages viellit, les services publics se retirent petit à petit. La DESERTIFICATION est en marche.
Est-elle INELUCTABLE ?
Que seront les Hautes Corbières dans 20 ou 30 ans ?
Ressembleront-elles à ces « casots » en ruine que l’on trouve au détour d’un chemin ou au bord d’une vigne ?
La RUINE n’augure jamais des lendemains qui chantent….
AR
Je reçois de plus en plus de mails d’offres alléchantes qui ne m’intéressent pas du tout. Bien que je ne me sois jamais abonnée, je clique systématiquement sur la dernière ligne de l’offre en tout petits caractères. Mais le MUST du MUST est une pub sur les pompes à chaleur écologique QUOTATIS Pour ce désabonner, ils ont trouvé un moyen très judicieux : RETAPER vos coordonnées. Vous qui avez cru à cette manoeuvre malhonnête, vous qui croyez être désabonné, vous êtes toujours abonné et qui plus est, vous avez donné vos coordonnées en prime. .. C’EST Y PAS BEAU CETTE DEMARCHE ????
Publié en 1939 par John Steinbeck, cet ouvrage est aujourd’hui 24 février 2011 d’actualité à la cave des Producteurs du Mont Tauch à Tuchan. Certains viticulteurs des 4 villages de Durban Corbères, Villeneuve les Corbières, Paziols et Tuchan se posaient des questions quant aux investissements colossaux et faramineux qui n’étaient pas du tout à l’échelle de cette cave. Quelqu’un m’a rétorqué : « une entreprise qui n’investit pas est une entreprise morte » mais tout de même!!! Bien que Villeneuve et Paziols soient bien placés sur l’itinéraire qu’empruntent les touristes et les gens du crû, les caveaux de dégustation de ces deux villages ont été supprimés. Il ne reste plus sur Paziols qu’une ruine entourée de grillage car l’édifice est en piteux état. Les dirigeants ont préféré construire un caveau grandiose sur Tuchan excentré, loin de la route principale Ces investissements ne peuvent expliquer à eux seuls la crise . Une mauvaise gestion de la cave où 4 ou 5 GROS propriétaires tirent les marrons du feu et où les petits propriétaires crêvent la gueule ouverte. Trop c’est trop ! la majorité des adhérents se sont ENFIN réveillés et ils ont manifesté leur mécontentement devant le Conseil d’Administration. Il y aura pas mal de ménage à faire. Une nouvelle équipe s’est portée volontaire pour essayer de redresser la gestion qui à ce jour laisse à désirer c’est le moins qu’on puisse dire. Le solde prévu ultérieurement est de moitié. Une seule question : Comment peut on faire face devant les factures de produits viticoles et tout simplement vivre correctement ?? alors que certains font l’acquisition de résidences secondaires?. A SUIVRE…
samedi 19 septembre 2009, c’est la fête du Patrimoine. Mais ce n’est pas cette raison qui me pousse à écrire cet article. Après 3 semaines d’examens médicaux : 2 scanners, 3 radios thoraciques, un petscan, une ponction thoracique, une fibroscopie, des prises de sang… et j’en passe, le verdict vient de tomber : CANCER DU POUMON.Le Dr Benosmane à qui j’accorde une confiance aveugle vient de m’annoncer çà. Les Gaulois avaient bien raison de craindre que « le ciel leur tombe sur la tête ». C’est exactement ce qui m’est arrivé aujourd’hui. Après de longues semaines d’attente je suis comme « soulagée« ; on a enfin identifié ma maladie. On m’a parlé de chimiothérapie avec ses effets secondaires… et dans le meilleur des cas l’opération avec ablation du lobe atteint, j’ai bien dit dans le meilleur des cas, car j’attend les résultats complets du petscan. Dans le forum général de unblog, certaines personnes n’hésitent pas à écrire des conneries, inventer des maladies.. pour faire de l’audience peut être? Hélàs je voudrais bien que cette histoire soit inventée de toute pièce mais c’est la vraie vérité, la vérité vraie. J’ai 52 ans, je suis mariée, j’ai un garçon de 20 ans une famille formidable (comme dans le feuilleton) j’ai la chance d’avoir un boulot dans la région où je suis née et je me dis que j’ai peut être un peu de temps devant moi. Je vais commencer un long parcours difficile, je le sais, mais JE NE VEUX PAS MOURIR !!!! PAS DEJA !!!! PAS SI TOT!! Ma situation actuelle ne fait que confirmer mon article « Morts trop tôt » qui soulevait le problème d’une bactérie ou d’un microbe dans l’eau ou l’atmosphère qui planerait sur mon canton. Pour info, il y a en l’espace de 2 mois, sur mon village de 500 habitants, 4 personnes ayant de l’eau dans les poumons dont 2 (dont moi-même) qui sont atteintes d’un cancer. 4 uniquement sur mon village ne trouvez vous pas çà inquiétant ??? Je reste persuadée que les responsables sont les pesticides ou autres produits utilisés en viticulture. On attend le diagnostic des autres, qui je l’espère pour elles, ne sera pas le même. J’ai besoin d’écrire pour extérioriser mon ressenti devant la maladie. C’est un peu comme un journal intime que je tiendrai un peu chaque jour…. Jusqu’à QUAND ???
Le 3 août j’ai fêté mes 53 ans. Comme d’habitude, ma famille et mes amis m’ont beaucoup gâtée. Mais le cadeau qui m’a fait le plus plaisir c’est le résultat du scanner que j’ai passé à Val d’Aurelle le 5 août. En effet le protocole choisi par le Dr Jacot était le bon car les tumeurs ont régréssé significativement. On repart pour une série de 3 chimios supplémentaires, mais le résultat est déjà encourageant. Je sais que le traitement va être long pour tuer cette sale bête coriace qui m’envahit mais je lutterai tant que je pourrai.
Aujourd’hui 8 mars 2004 une petite fille est en pleurs : Cécile, Léa, Fanny, Hélène …et Pablo. « Ici tout est sauvage, ici la garrigue, le rocher. Avec la vigne pour faire bon ménage, la vigne a un esprit de clocher..Et puis, puis surtout bien souvent, très souvent y a des coups, des beaux coups, beaucoup de vent ». Merci d’avoir choisi notre petite village « Paziols » pour vous y installer quelques temps et de l’avoir si bien chanté. Le poète s’en est allé. Le printemps va revenir avec l’été. « Les cigales nettes comme des Carmen joueront des castagnettes sur leur abdomen. Mais le petit Claude ne sera plus épaté d’entendre dans l’AUDE la rhapsodie chaude que lui jouera l’été ». Le Verdouble rivière des Hautes Corbières, le vent, le thym, les cigales vous accompagnent pour votre dernier voyage et quand vous verrez l’ange, n’oubliez pas de le saluer…
Mes « collègues » de maladie s’en vont un à un. Daniel âgé de 54 ans à peine, Roland, Gisou que nous avons accompagnée hier jeudi 8 juillet 2010. Ce qui me révolte c’est qu’on n’a pas encore trouvé le médicament qui guérit cette maladie. Ou bien, certains laboratoires l’ont trouvé et ils ne veulent pas le dévoiler. Pourquoi ? Pour des histoires de gros sous sûrement !!! en attendant on meurt petit à petit…
ACROSTICHE
LE VENT DE CERS
Le chagrin est partout, comme le vent dans les pins.
Ecoute ce murmure, ce bruissement presque muet.
Vois-tu il arrive du Nord-Ouest
Encotre timide, il va prendre de l’ampleur.
Nerveux, il secoue tout sur sa route,
Tambourinant sur les toitures.
Des nuages jaunes ou violets il les a tous emportés.
Effondré, et c’est peu de le dire,
Comme un taureau fougueux
Epuisé il l’est, par tant de violence.
Retenant mon souffle, je l’observe,
Subjuguée, envoûtée par LE VENT DE CERS.
A l’entrée d’un hôpital, si vous voyez indiqué sur un panneau le service « d’oncologie », ne vous attendez pas à quelque chose de très réjouissant… Il est vrai que la langue française est « fortiche » pour trouver des synonymes. Par exemple, oncologie est synonyme de cancinologie et de cancérologie. Comme ce mot faisait PEUR, quelques personnes « bien pensantes » ont inventé ce joli mot, plus raffiné pour indiquer exactement la même chose. Ce service donc, est bien à part des autres, et quelquefois même il est situé dans un bâtiment annexe, comme si cette maladie était contagieuse.
Dans ce lieu sinistre, le carrelage, les murs, les plafonds, même les tableaux qui sont supposé donner une touche de couleur, enfin tout est dans les tons blancs, beiges, gris clair, coquille d’oeuf…. de la même couleur que le visage des malades, et en parlant d’oeuf, ils sont à l’image du crâne de ces malades, pelés par la chimio…. De grâce, mettez-nous de la couleur sur ces murs !!!! Peignez des fleurs multicolores , des oiseaux, des enfants, enfin de la VIE BORDEL !!! Le peintre Hervé Di Rosa a eu l’idée d’égayer les murs de l’hôpital des enfants à Paris et c’est très réussi. Y a t’il une raison médicale pour que les murs soient toujours blancs et non pas verts, rouges, jaunes, bleus…. J’attends la réponse d’un toubib…. Oh pardon, je voulais dire d’un oncologue !!!Ce n’est pas parce qu’on est atteint de cette maladie qu’on doit être complètement coupés de l’extérieur. Déjà que nous sommes déjà « parqués » dans un service bien loi des autres, ce n’est pas la peine d’en rajouter. Mettez de la couleur et je suis persuadée que notre moral s’en trouvera mieux …. TOUS A VOS PINCEAUX !!!
PADERN est un petit village à 5 km au Nord-Est de Cucugnan sur la route des châteaux cathares entre Tuchan et Peyrepertuse.
Accrochées à un piton rocheux, les ruines du château dominent le village de Padern et surveillent les vallées du Verdouble et du Torgan. L’accès est facile par un petit chemin qui serpente, et qui passe devant la chapelle Saint Roch.
En 899, le roi Charles le Simple donne Padern à l’abbaye de Lagrasse. Du château médiéval il ne reste rien. Pourtant Padern abrita des chevaliers occitans en rébellion au Roi de France ; ainsi, Chabert de Barbaira et Guilhem de Peyrepertuse y trouvèrent refuge lors de leur fuite.
La bâtisse constituait un élément de protection et de surveillance de plus dans le maillage de ce territoire frontière. L’édifice actuel correspond à une construction du XVIIè siècle réalisée par le Seigneur Pierre De Vic qui en fait l’acquisition à cette période. Propriété de l’abbaye de Lagrasse du IXè siècle à 1579, le château fut l’objet d’un litige pendant la croisade contre les Albigeois entre Alain de Roucy, seigneur de Termes et l’abbaye.
Il sera totalement reconstruit au XVIIe siècle puis abandonné à la Révolution.
Si vous désirez d’autres renseignements sur le village de PADERN rendez-vous sur le site : http://padern.free.fr/
Le château de Termes est mentionné pour la première fois en 1110. Il appartient à la noble famille de Termes dont Raimon soutiendra le célèbre siège de Simon de Montfort en 1210. Alain de Roucy se voit confier le château pendant une dizaine d’années, jusqu’à sa mort. Amaury, fils de Simon de Montfort confie le château à l’Archevêque de Narbonne en 1224. Le roi de France en prend possession. Olivier et son frère Bernard de Termes cèdent le château au roi en 1228. Participant à la révolte de Trencavel qui assiège Carcassonne en 1240, Olivier est capturé, fait sa soumission à Louis IX l’année suivante et part en Terre Sainte où, devenu compagnon du roi, il récupère tous ses biens sauf Termes. Suivant le sort commun des forteresses royales de la frontière, le château sera finalement détruit en 1653 et le site abandonné à l’agriculture.
Elevé sur une plate-forme entourée sur 3 côtés par un profond ravin, il n’est accessible que sur la face méridionale. Encombré d’éboulis et de murs en pierre sèche , le site demeure cependant lisible.
Il se compose de 2 enceintes séparées par des lices. De plan irrégulier, que l’on peut assimiler grossièrement à un parallélogramme, l’entrée principale de la 1ère enceinte, la mieux conservée, s’effectuait dans l’angle sud-est au moyen d’une rampe qui débouchait sur une porte détruite, aujourd’hui murée. Cette entrée était défendue par une échauguette et par une tour à bossage qui battait la rampe elle-même, et dont la base est en partie conservée au milieu de la courtine orientale. Une tour en appareil lisse occupe l’angle nord-est, une poterne défendue par une échauguette construite sur 2 contreforts, occupe l’angle nord-ouest. Le front ouest montre quelques tronçons de courtines, sur celui du centre une construction saillante abritant égout et latrines est toujours visible. L’angle sud-ouest est détruit. A son emplacement s’élèvent les vestiges d’un bâtiment tardif. Sur le front méridional, 2 tronçons de courtines subsistent, reliés par des murs en pierre sèche.
La 2è enceinte, fort détruite, montre les vestiges d’une rampe d’accès et de la porte, dans l’angle sud-est, avec les traces d’une citerne. Enfin, le côte ouest est occupé par une construction rectangulaire à la voûte écroulée mais où l’on peut voir, toujours côté ouest, une fenêtre cruciforme. Plus loin, à quelques mètres , on distingue encore les bases d’une petite tour ronde qui défendait l’angle sud-ouest. De fait, Termes est l’exemple d’un château à double enceinte dans lesquelles s’appuyaient des bâtiments.
D’après les chroniques de la croisade, une défense avancée, Termenet, existait à peu de distance du château, sous le chemin d’accès actuel où on distingue un mur lié au mortier de chaux, contrastant avec les murs en pierre sèche.
A 1 heure de Carcassonne ou de Narbonne, Termes conserve un patrimoine remarquable. Longtemps chef-lieu d’une des plus importantes seigneuries du bas-Languedoc, le château de Termes a subi en 1210 un siège capital de la Croisade contre les Cathares, avant de devenir un des « cinq fils de Carcassonne ».
J’arrête là mes bavardages. Pour ceux que je n’aurais pas encore « saoulés », je vous conseille vivement de consulter le site que mes copains Hannes et Guilhem ont « fait » avec beaucoup de passion et de sérieux…
http://www.chateau-termes.com/